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Dans le jardin de la nature : La Mutation des sensibilités en Angleterre à l'époque moderne (1500-1800)

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La nature et les animaux avaient été pendant des siècles des compagnons intimes, mais dont on ne doutait pas qu'ils n'eussent d'autres fonctions que de satisfaire aux besoins des hommes et dont l'agen...
Livre à commander chez l'éditeur - Réception 5 à 10 jours ouvrés selon le mode de livraison
La nature et les animaux avaient été pendant des siècles des compagnons intimes, mais dont on ne doutait pas qu'ils n'eussent d'autres fonctions que de satisfaire aux besoins des hommes et dont l'agencement même, voulu par Dieu, n'avait de sens que par rapport à l'ordre humain. Entre la renaissance et l'époque industrielle, ils vont progressivement acquérir un statut autonome et faire l'objet d'une valorisation par eux-mêmes, sous le microscope du naturaliste ou dans l'affectivité qui entoure désormais les arbres ou les animaux domestiques. C'est cette mutation lente et profonde, produit de déplacements souvent minuscules et cumulatifs, qu'étudie Keith Thomas, dans le cadre de l'Angleterre. Il montre ici que l'ordre naturel, sans doute environné de piété diffuse, fait l'objet d'un double processus de sécularisation : par rapport à un plan divin qui placerait la création au seul service de l'homme, et par rapport à une conception qui placerait trop exclusivement l'homme au centre de l'univers. Ce thème fondamental à notre identité occidentale plonge ses racines jusque dans l'interprétation de la Genèse. Le grand anthropologue et historien britannique l'explore ici en tous sens, dans une magistrale réunion d'exemples savoureux et piquants qui donne à ce livre savant son originalité profonde et son immense charme de lecture.
FormatBroché Broché Broché
Date de parution23/10/1985
ISBN978-2-070-70449-1
Nombre de pages401 page
Dimensions140 x 225 x 21 mm
EditeurGallimard
EAN9782070704491
Poids450 g
Commentaires (0)
Aucun avis n'a été publié pour le moment.
La nature et les animaux avaient été pendant des siècles des compagnons intimes, mais dont on ne doutait pas qu'ils n'eussent d'autres fonctions que de satisfaire aux besoins des hommes et dont l'agencement même, voulu par Dieu, n'avait de sens que par rapport à l'ordre humain. Entre la renaissance et l'époque industrielle, ils vont progressivement acquérir un statut autonome et faire l'objet d'une valorisation par eux-mêmes, sous le microscope du naturaliste ou dans l'affectivité qui entoure désormais les arbres ou les animaux domestiques. C'est cette mutation lente et profonde, produit de déplacements souvent minuscules et cumulatifs, qu'étudie Keith Thomas, dans le cadre de l'Angleterre. Il montre ici que l'ordre naturel, sans doute environné de piété diffuse, fait l'objet d'un double processus de sécularisation : par rapport à un plan divin qui placerait la création au seul service de l'homme, et par rapport à une conception qui placerait trop exclusivement l'homme au centre de l'univers. Ce thème fondamental à notre identité occidentale plonge ses racines jusque dans l'interprétation de la Genèse. Le grand anthropologue et historien britannique l'explore ici en tous sens, dans une magistrale réunion d'exemples savoureux et piquants qui donne à ce livre savant son originalité profonde et son immense charme de lecture.
FormatBroché Broché Broché
Date de parution23/10/1985
ISBN978-2-070-70449-1
Nombre de pages401 page
Dimensions140 x 225 x 21 mm
EditeurGallimard
EAN9782070704491
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