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La métamorphose des jardins européens: Les Baumann de Bollwiller (XVIIIe-XXe siècle)

Nouveauté
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En fondant les pépinières Baumann vers 1735 à Bollwiller, Jean Baumann révolutionne les pratiques arboricoles d’alors en produisant des arbres fruitiers dans un objectif mercantile. L’activité se déve...
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En fondant les pépinières Baumann vers 1735 à Bollwiller, Jean Baumann révolutionne les pratiques arboricoles d’alors en produisant des arbres fruitiers dans un objectif mercantile. L’activité se développe rapidement et s’oriente vers l’horticulture ornementale et connaît son heure de gloire au XIXe siècle. Le succès extraordinaire de cette entreprise repose sur sa capacité à s’approvisionner et à reproduire des plantes rares et prisées : camélia, séquoia géant, sophora pleureur... La pépinière se charge elle-même de leur commercialisation, sur un marché en expansion et en constante mutation. Ainsi, ces plantes participent à la propagation d’un goût nouveau : celui pour la végétation exotique, propice à l’évasion par la rêverie. La production horticole est complétée par le travail de « dessin de jardins », diffusant notamment en Alsace et en Suisse les jardins pittoresques. L’étude de cet établissement pionnier éclaire un angle mort de la recherche historique à savoir l’histoire de l’horticulture. Elle met en avant l’importance de cette nouvelle activité économique et renseigne sur la conception des grands jardins européens du XIXe siècle.
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En fondant les pépinières Baumann vers 1735 à Bollwiller, Jean Baumann révolutionne les pratiques arboricoles d’alors en produisant des arbres fruitiers dans un objectif mercantile. L’activité se développe rapidement et s’oriente vers l’horticulture ornementale et connaît son heure de gloire au XIXe siècle. Le succès extraordinaire de cette entreprise repose sur sa capacité à s’approvisionner et à reproduire des plantes rares et prisées : camélia, séquoia géant, sophora pleureur... La pépinière se charge elle-même de leur commercialisation, sur un marché en expansion et en constante mutation. Ainsi, ces plantes participent à la propagation d’un goût nouveau : celui pour la végétation exotique, propice à l’évasion par la rêverie. La production horticole est complétée par le travail de « dessin de jardins », diffusant notamment en Alsace et en Suisse les jardins pittoresques. L’étude de cet établissement pionnier éclaire un angle mort de la recherche historique à savoir l’histoire de l’horticulture. Elle met en avant l’importance de cette nouvelle activité économique et renseigne sur la conception des grands jardins européens du XIXe siècle.
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