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Qu'est-ce qu'une plante ? : Essai sur la vie végétale

Nouveauté
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La révision bienvenue et nécessaire de l’anthropocentrisme se paye aujourd’hui d’une tendance à la confusion et à l’indistinction. Ce règne de l’indistinction franchit avec les plantes aimantes et sou
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La révision bienvenue et nécessaire de l’anthropocentrisme se paye aujourd’hui d’une tendance à la confusion et à l’indistinction. Ce règne de l’indistinction franchit avec les plantes aimantes et souffrantes une limite que rien n’autorise à franchir. Les plantes ne souffrent pas ; la souffrance est une expérience vécue par un corps propre. Et elles ne meurent qu’en un sens très relatif. Théophraste, déjà, remarque qu’un « olivier qui avait été un jour complètement brûlé reprit vie tout entier, corps d’arbre et frondaison ». Or, mourir en un sens relatif n’est pas mourir, car la mort est la fin absolue et irréversible de tous les possibles. Un animal, ou un humain, est soit vivant soit mort. L’inépuisable variété des plantes, la beauté de la moindre fleur sauvage au bord des routes, la magie de ce qui sourd d’une graine sèche, offrent l’image d’une vie tranquille, une vie qui ne meurt pas. Cette vie qui ne meurt que pour renaître est le contraire d’une tragédie.Éblouis par les découvertes sur la communication chez les végétaux, nous avons tendance à tout penser sur le même plan. Florence Burgat propose une phénoménologie de la vie végétale qui met au jour la différence radicale entre ce mode d’être et le vivre animal et humain.Florence Burgat est philosophe, directeur de recherche à l’INRAE, affectée aux Archives Husserl (ENS Paris). Elle travaille sur la condition animale, notamment sous un angle phénoménologique. Elle est entre autres l’auteur de L’Humanité carnivore (Seuil, 2017).
FormatBroché
Date de parution05/03/2020
ISBN978-2021414615
Nombre de pages208
Dimensions14.1 x 1.8 x 20.6 cm
EditeurSeuil
EAN9782021414615
PrésentationBroché
Poids256
Commentaires (0)
Aucun avis n'a été publié pour le moment.
La révision bienvenue et nécessaire de l’anthropocentrisme se paye aujourd’hui d’une tendance à la confusion et à l’indistinction. Ce règne de l’indistinction franchit avec les plantes aimantes et souffrantes une limite que rien n’autorise à franchir. Les plantes ne souffrent pas ; la souffrance est une expérience vécue par un corps propre. Et elles ne meurent qu’en un sens très relatif. Théophraste, déjà, remarque qu’un « olivier qui avait été un jour complètement brûlé reprit vie tout entier, corps d’arbre et frondaison ». Or, mourir en un sens relatif n’est pas mourir, car la mort est la fin absolue et irréversible de tous les possibles. Un animal, ou un humain, est soit vivant soit mort. L’inépuisable variété des plantes, la beauté de la moindre fleur sauvage au bord des routes, la magie de ce qui sourd d’une graine sèche, offrent l’image d’une vie tranquille, une vie qui ne meurt pas. Cette vie qui ne meurt que pour renaître est le contraire d’une tragédie.Éblouis par les découvertes sur la communication chez les végétaux, nous avons tendance à tout penser sur le même plan. Florence Burgat propose une phénoménologie de la vie végétale qui met au jour la différence radicale entre ce mode d’être et le vivre animal et humain.Florence Burgat est philosophe, directeur de recherche à l’INRAE, affectée aux Archives Husserl (ENS Paris). Elle travaille sur la condition animale, notamment sous un angle phénoménologique. Elle est entre autres l’auteur de L’Humanité carnivore (Seuil, 2017).
FormatBroché
Date de parution05/03/2020
ISBN978-2021414615
Nombre de pages208
Dimensions14.1 x 1.8 x 20.6 cm
EditeurSeuil
EAN9782021414615
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